Sailly Achatel
Village fleuri








 
Patrimoine

L'assomption occupe la place d'honneur dans le choeur. La Vierge vient d'être enlevée de sa couche mortuaire couverte d'un linceul blanc froissé parsemé de roses, à gauche, en bas du tableau, au pied d'une montagne rocheuse. Les pentes de celle-ci s'abaissent rapidement vers la droite sur les lointains d'un paysage et découvrent une immense étendue de ciel dont l'horizon vaporeux s'empourpre aux rayons de l'aurore.

Marie plane sur un fond de nuages, emportée par deux anges aux ailes déployées, habillés de tuniques légères libérant les bras et les jambes.
Mi-assise, mi-couchée, saisie dans un habile raccourci perspectif, elle est vétue d'une robe rouge à l'encolure ronde, à manche longues, serrée à la taille. Un manteau d'un bleu très clair flotte derrière elle, s'accroche à l'épaule gauche et enveloppe les jambes de ses plis sous lesquels pointent les extrémités des pieds nus.

La mère du Christ étend les bras parallèlement à la diagonale qui traverse la toile à partir de l'angle inférieur gauche, la main droite portée en avant, la gauche allongée vers le haut, la paume largement ouverte. La figure est celle d'une femme d'âge mur dans la plei épanouissement de sa beauté. Le regard ravi est levé sur le ciel vers lequel se dresse également le bras gauche de l'ange planant à la droite de Marie

Une coulée de lumière dorée se déverse sur les acteurs du miracle, dont les couleurs des vêtements éclatent en tonalités diaprées.

Note : Les textes descriptifs sont tirés d'un ouvrage de l'académie nationale de Metz " Les peintures de l'église de Sailly-Achâtel et le peintre Ludovic DUPERRON" par Eugène VOLTZ
Réalisation : Christophe FOURRIER